Brésil-Uruguay
EN TRANSIT : LE BRESIL ET L'URUGUAY
Du 07 au 16 mars 2008 au Brésil. D'accord, passer simplement en transit dans un pays aussi immense et varié que le Brésil est scandaleux. A ma décharge, je suis un peu pressé par la météo, car je compte descendre le continent jusqu'au bout de la route (Terre de Feu), et plus je traine plus je vais me geler les oreilles. Après avoir débarquer à Santos, port de Sao Paulo, j'ai juste effectué un ou deux crochets vers l'ile de Mel puis les chutes d'Iguaçu.
Du 17 au 21 mars en Uruguay. A l'inverse, passer en transit en Uruguay est normal : il n'y a pas grand chose de palpitant à voir. J'ai quasiment traversé ce sympathique petit pays rural du nord au sud, et n'ai finalement débusqué des Gauchos que lors d'une grande fiesta à Montevideo !
Train de Paranagua
Cette vieille voie ferrée relie Curitiba à Paranagua, petit port brésilien sur l'Atlantique, porte d'accès à l'ile de Mel. La voie unique serpente pendant deux heures dans la montagne sauvage, entre ravins et tunnels.
Ma nouvelle copine brésilienne
Le dimanche, les familles de Curitiba prennent le train de Paranagua pour aller pique-niquer en bord de mer. Ambiance grandes vacances garantie dans le train, avec cris collectifs et chahut quand les wagons non éclairés traversent les tunnels.
Plages de l'ile de Mel
Les nuages de fin d'après-midi sont trompeurs : il faisait beau temps la journée, et j'ai pu regarder les vagues d'en dessous, après les avoir longuement vues de dessus en cargo pendant trois semaines. Hors saison, cette petite ile touristique brésilienne est peu visitée. Impec !
Chutes d'Iguaçu
Les immenses chutes d'eau et le rio Iguaçu délimitent la frontière entre le Brésil, l'Argentine et le Paraguay. La vue d'ensemble des chutes côté Brésilien est à couper le souffle. Les arcs-en-ciel ici et après sont 100% naturels, sans filtre, ni additif ou colorant.
Gorge du Diable à Iguaçu
La chute principale, d'une hauteur de 80 mètres, vue d'en haut côté Brésil.
Gorge du Diable à Iguaçu
Vue d'en bas, du même côté que précédemment. Gare aux embruns quand le vent tourne ! La rive opposée, côté droit, est en Argentine.
Chutes d'Iguaçu vues d'hélicoptère
Bon, en principe, je voyage par terres et mer sans faire de folies pécuniaires. Mais comme c'était ce jour là mon anniversaire (40-1 hivers), ma carte Visa m'a gentiment offert 10 minutes onéreuses au dessus des chutes. Ce fut bref, mais bon !
Chutes d'Iguaçu vues d'hélicoptère
Que d'eau, que d'eau ! Le Brésil est en bas ; l'Argentine en haut. On aperçoit, côté argentin, la longue passerelle d'un kilomètre qui permet de s'approcher du bord. J'y fus le lendemain, et ça donne ceci...
Gorge du Diable à Iguaçu côté argentin
Ici encore, on s'en prend plein la figure et pour pas cher. Le plus dur, en fait, c'est de résister à la tentation de pousser par dessus bord tous les touristes bedonnant agglutinés devant soi.
Vieille Ford à Tacuarembo
Ce patelin au nord de l'Uruguay est la capitale des Gauchos, que j'étais venu chercher pour immortalisation digitale. Malheureusement (pour moi), ces cow-boys locaux sont à présent tous habillés en Jeans-T-shirts-casquettes, et parcourent la pampa en motos ou pick-ups. De dépit, je me suis rabattu sur cette honorable antiquité.
Annexe de la Mairie à Tacuarembo
Il reste encore quelques vieux édifices en ville pour conserver une touche nostalgique au patelin. L'attente sur le trottoir d'en face que des citadins viennent animer la photo m'a rappelé le premier cliché de ce blog il y a plus d'un an déjà (l'école au Cap-Vert).
Digue Sarandi à Montevideo
Cette digue, tout au Sud de la capitale, elle même tout au Sud du pays, sépare les eaux claires de l'Atlantique avec celles plus troubles du Rio de la Plata. Les jours fériés, Pedro va taquiner la sardine.
Drapeau national sur la Plaza Independencia
Dans le centre de Montevideo, les buildings modernes côtoient les édifices anciens. Mais qu'on les regarde ensemble ou séparément, la plupart des bâtiments manquent un peu de bon goût. Bon, d'accord, c'est mon côté bordelais blasé qui ressort !
Palacio Salvo à Montevideo
Avec 26 étages construits dans les années 30, ce bazar a été longtemps le plus haut building d'Amérique du Sud. Aujourd'hui, pour améliorer un peu plus l'esthétique, le haut du bâtiment est hérissé de relais de téléphonie mobile (progrès oblige), avec en prime une grande antenne rouge et blanche de 10 mètres au sommet (coupée ici).
Statue du Général Artigas à Montevideo
Tout pays normalement constitué doit avoir son héros national. Faut bien mettre quelque chose dans les manuels scolaires ! En Uruguay, le Grand Homme s'appelle José Artigas. Pour avoir vaillamment lutté en faveur de l'indépendance de son pays, le brave homme a droit à plein de rues et de statues à son honneur. Celle ci-dessus était vue de dos sur la photo précédente.
Gaucho au festival créole à Montevideo
Ciel ! Un cow-boy en tenue ! Ici debout sur une palissade, lors d'un rodéo organisé dans la capitale le long week-end de Pâques pour satisfaire petits et grands.
Surveillant du rodéo
Pas étonnant que j'ai pas trouvé de Gauchos dans le nord du pays : ils sont tous à Montevideo !
Préparatifs de départ au rodéo
La mise en selle n'est pas toujours des plus faciles quand le canasson est d'humeur capricieuse.
Rodéo à Montevideo
Yaaaaahoo !! Vas-y mon pote, accroche toi aux branches ! J'espère que ton caleçon est matelassé !
Prochains candidats au rodéo dubitatifs
La vie de Gaucho n'empêche pas d'être connecté avec sa tribu. Je me demande ce qu'il écrit sur son SMS : "Je suis le prochain, Adios a todos !"
Policiers spectateurs du rodéo
Je ne sais pas si la Police est bien montée. En tout cas, elle fume comme des pompiers. Message personnel pour la Sylvioc, ménagère de moins de 50 ans dans le 47 : "A propos de pompiers, inutile de fantasmer sur ces beaux justiciers uniformisés, qui ont le cul tanné et sentent le crottin !"
Gauchos en selle au rodéo
Les magnifiques et calmes chevaux de ceux-ci ont été domptés depuis belle lurette. Pas de risque de cabriole intempestive.