David en balade

David  en  balade

Thai-Malaisie-Singapour

EN TRANSIT : LA THAILANDE ET SINGAPOUR

QUINZIEME ETAPE : LA MALAISIE

 

Du 05 au 08 janvier 2008 en Thaïlande. Traversée éclair, et presque en apnée pour cause de surpopulation touristique, de ce haut lieu du tourisme industriel asiatique, au plus fort de la haute saison. Avec d'autant moins de regrets que j'ai déjà longuement visité ce beau pays dans une vie antérieure (vacances universitaires d'été 1993, principalement dans la partie nord-ouest montagneuse). Bref, seulement trois nuits à Bangkok cette fois-ci, le temps d'attraper une portée de punaises de lit carnivores dans un repère à routard et d'essayer de s'en débarrasser en plusieurs jours à grand renfort de bombes insecticides et lessives.

 

Du 09 au 28 janvier 2008 en Malaisie. Etape plus récréative au grand air de la péninsule malaise, notamment la zone forestière du centre, d'une bourgade à l'autre le long de la vieille voie ferrée. Puis immersion de près d'une semaine dans la "jongle" du magnifique parc national de Taman-Negara (hors saison et hors week-end pour éviter les intrus). Comme cette région d'Asie est actuellement arrosée par la contre mousson, on y retrouve de beaux ciels bleus purs et photogéniques ; mais également toutes les petites joies collatérales de la pluie, surtout en forêt : moiteur étouffante, bouillasse gluante, moustiques et... sangsues en pagaille. De quoi faire apprécier par la suite les galeries marchandes climatisées et aseptisées de Kuala-Lumpur.

 

Du 29 janvier au 16 février 2008 à Singapour. Mini état industriel et ultra moderne, Singapour est une sorte de Hong-Kong en beaucoup plus sage, moins débridée si j'ose dire : davantage d'espaces verts, buildings plus dispersés, circulation moins dense et population plus relax. Si Hong-Kong se caractérise par sa forêt dense de gratte-ciels clinquants, Singapour s'est spécialisée quant à elle dans les buildings laids et tristes. Chacun son style. Par contre, la ville est incroyablement propre, et pas un seul mégot ne traine par terre. Mais contrairement à Pékin, où une armée de balayeurs en uniforme ramassent inlassablement les tonnes de débris jetés quotidiennement par les passants, ici c'est l'autodiscipline qui prévaut, sous peine d'amende. D'ailleurs, taquiner le code pénal local n'est pas la meilleure chose à faire. En passant la frontière depuis la Malaisie, une grande pancarte sert de comité d'accueil : "Death penalty for any drug offense". Du coup, j'ai dû me débarrasser en catimini dans les premières toilettes venues des 100 kilos d'héroïne thaïlandaise que je transportais pour ma consommation personnelle ! Les cafards de la fosse septique ne s'en sont toujours pas remis. A part ça, de longues et grosses pluies de mousson sont tombées presque tout au long des deux semaines à Singapour. Comme je ne suis pas un adepte du sport national, à savoir le shopping à outrance, j'ai plutôt occupé mes journées à faire décrasser le daguerréotype, faire identifier et éliminer quelques parasites intestinaux encombrants (qui a dit que je voyage seul ?), et étudier les BD du Centre Culturel Gaulois. Tout cela en attendant d'embarquer sur le bateau pour la prochaine étape... (suspens).

 

 

Plantation d'hévéa à Gua Musan

Ici comme ailleurs, la forêt primaire a disparu depuis longtemps. Mais au moins en Malaisie, elle a été remplacée par des plantations de palmiers à huile ou d'hévéa. Le latex séché (ci-dessus) se vend 1 Euro le kilo au marché du coin. Une sacrée rente ! Evidemment, quand la sève fermente, ça ne sent pas la lavande. Je comprends maintenant pourquoi mes capotes ont goût fraise !

 

 

Planteur à Gua Musan

Ce planteur malais (qui craint manifestement les moustiques moins que moi) affute placidement son grattoir en vue de prochaines saignées d'écorces d'hévéas.

 

 

Forêt tropicale du parc de Taman-Negara

Arbres immenses types Fromager, lianes et racines entrelacées... il ne manque que Tarsinge, l'homme Zan, pour compléter le tableau dans cette vaste forêt dense classée. A propos de faune, et à défaut de tigres, il reste assez de serpents sournois, de babouins hystériques, de fourmis agressives et de sangsues collantes pour ne pas se sentir trop seul. J'ai passé une nuit, en solo comme un grand (avec ma moustiquaire), dans une cabane rudimentaire d'observation à deux heures de marche du village : Je n'ai pas vraiment fermé l'oeil et je n'ai rien vu du tout, mais quelle symphonie de bruits et de cris toute la nuit !

 

 

Incongruité dans la forêt

Serait-ce un ovni dans la trouée ? Presque ! Il s'agit bien sûr d'un morceau des Tours Petronas du centre ville de Kuala-Lumpur. En fait, la vraie incongruité ici, c'est le feuillage !

 

 

Tours Petronas à Kuala-Lumpur

Les fameuses Twins, deuxième plus haut building du monde (le major est Taiwanais), à la gloire du lobby pétrolier, vues de 452 mètres sous le sommet. Pour ce cliché, j'ai vainement cherché un premier plan de bon goût type blonde-fluo-pulpeuse au mini maillot pour la jouer "Miami Vice" avec les palmiers ; mais il n'y avait aucune touriste australienne ou californienne au look inimitable dans les parages.

 

 

Tours Petronas en nocturne à Kuala-Lumpur

On les voit de loin les pétroleuses. Les gars d'ici en sont pas peu fiers ! Il faut admettre que c'est assez esthétique dans l'ensemble. Je suis néanmoins intrigué par le design en forme d'antennes télescopiques, et je me demande s'il n'y aurait pas quelque dispositif secret de sécurité anti kamikaze : en cas d'approche soudaine d'un Boeing mal intentionné, une vigie appuie sur un bouton et Flip-Flap-Floup les deux tours se rétractent de haut en bas !

 

 

Façade de la gare ferroviaire de Kuala-Lumpur

C'est-y pas beau un vrai ciel de post mousson ? Et même pas besoin de filtre polarisant. Le bâtiment centenaire dessiné par un Anglais, et les bus climatisés du premier plan dessinés par un Japonais, datent tous d'un début de siècle ; mais pas le même !

 

 

Annexe du Ministère de la Justice à Kuala-Lumpur

La place Merdeka, coeur historique de K.L. (merci de prononcer à l'anglaise "Ki-El"), est bordée de bâtiments occupés par les Ministères de la Culture et de la Justice, construits voila cent ans un peu dans le style des mosquées cairotes : alternance de lignes en grès rouge et en calcaire pas rouge.

 

 

Ministère de la Justice à Kuala-Lumpur

Un mini Big-Ben colonial sur la place Merdeka, qui signifie Indépendance. C'est-à-dire que depuis 1957, on peut regarder l'heure coloniale en toute indépendance !

 

 

Ministère de la Justice à Kuala-Lumpur

Ambiance Noël sur la place Merdeka, avec toutes ces guirlandes célébrant en fait le nouvel an. Oui mais lequel ? Le Chrétien, le Musulman ou le Chinois ? On s'y perd... En tout cas, ces malins Malais savent comment gérer une société multiraciale : les grandes fêtes de ces trois religions sont déclarées jours fériés... pour tout le monde !

 

 

Town Square et Christ Church à Malaka

Encore le coup de la fontaine en premier plan. Mais ici avec en prime un joli médaillon. Derrière, l'église couleur framboise n'est ni portugaise ni anglaise ; mais hollandaise. Ca change. Inutile de préciser la date de construction : c'est marqué dessus.

 

 

Port de Keppel à Singapour

Les jolies boites de 40 pieds bien rangées sont en transit. Un peu comme moi. Photo test prise depuis les bureaux Nikon, suite à un nettoyage en profondeur du "Précieux".

 

 

Chargement au port Keppel de Singapour

Ce petit porte-conteneur côtier ne mesure que 120 m de long. Ri-di-cu-le, quand on sait que mon Titanic-à-moi que j'attends fait le double !  La chose hi-tech fluo en premier plan n'est autre que le monorail desservant l'ile-parc-d'attractions de Sentosa.

 

 

Buildings en construction à Singapour

Les horreurs en béton continuent à pousser, indifférentes à la crise des crédits immobiliers foireux aux USA. Au moins, ça occupe la main d'oeuvre.

 

 

Restaurant indien à Little-India à Singapour

Ma cantine, presque en face du petit hôtel chinois qui a eu l'immense honneur de m'héberger. A noter qu'ici les plats savoureux ont globalement la même couleur que le bâtiment.

 

 

Façade du temple Sri Veeramakali à Singapour

Ce temple se trouve, comme il se doit, dans le quartier Little-India de la ville. Le fronton très kitsch vaut vraiment le détour !

 

 

Vendeuse improvisée à Little-India

Incroyable : j'ai réussi à trouver une pauvre, dans cette immense usine à dollars qu'est Singapour. La pauvresse est facile à reconnaitre : c'est la seule personne, ici, à ne pas rouler en Mercedes !

 

 

Magasins à Harbour Front à Singapour

Le centre ville de Singap' n'est qu'une suite d'immenses galeries marchandes, juste entrecoupées de banques, où l'on trouve tout et n'importe quoi, à condition que ce soit très cher et top tendance.

 

 

Lycéens dans le métro de Singapour

Tout est propre et sage, même ces garnements qui font semblant de jouer aux turbulents.

 

 

Festival chinois à City Hall à Singapour

Bienvenue dans la nouvelle année lunaire du Rat ! Bon, en matière d'hygiène, je ne sais pas si on gagne vraiment au change après l'année du Porc qui s'achève...

 

 

 

 

 



23/01/2008
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