Guinée - Cap-Vert
EN TRANSIT : LA GUINEE
PREMIERE ETAPE : LE CAP-VERT
Du 18 au 25 novembre 2006 en Guinée.
Pour mémoire ou info, les deux années 2002 et 2003 passées en Sierra Leone avec l'ONG Première Urgence se sont enchainées sans véritable pause avec deux nouvelles années en Guinée forestière, cette fois avec le Programme Alimentaire Mondial. Au terme donc de quatre ans de dur labeur et d'isolement en zone forestière, ce voyage avait pour but un "reformatage psycho-physique" du bonhomme. Ou dit autrement, une bonne recharge des batteries !
La balade a commencé le 18 novembre 2006, au départ de la capitale Conakry à la fin de mon contrat PAMesque. La Guinée a été rapidement traversée via le Fouta Djalon, avec une pause chez Jesse au PAM à Labé.
Pas de photos disponibles, car il est difficile de se sentir en vacances dans le pays et l'organisation où l'on vient de travailler intensivement.
Le Sénégal voisin, que je commence à bien connaitre (voir article suivant), a été également vite parcouru pour atteindre le Cap-Vert.
Du 30 novembre au 17 décembre 2006 au Cap-Vert.
Cet archipel volcanique, au large du Sénégal, mérite vraiment le détour et représente la première étape de la balade. Bien que plus franchement "vert" du fait de sécheresses à répétition (et malgré de grands efforts de reboisement), l'archipel offre un petit avant gout de la culture brésilienne et une grande diversité de paysages.
Visite à Praia, la calme capitale, sur la grande ile de Santiago chez le non moins calme Mehdi, pas vu depuis des lustres. Puis dégourdissement des jambettes sur la magnifique et sauvage ile montagneuse de Santo-Antao.
Comme mentionné dans l'article sur l'itinéraire, le cours aller-retour en avion Dakar-Praia-Dakar n'est pas comptabilisé dans le total kilométrique de la balade autour du globe.
Photos ci-dessous.
Ecole primaire de Ribera Grande (Santo-Antao, Cap-Vert)
Architecture coloniale portugaise assez classique. La voie est pavée en pierres locales, comme la plupart des routes, ou comment mettre à profit les ressources locales et limiter les importations de goudron/ciment.
Sentier muletier côtier vers Ponto do Sol
Ancienne voie de communication, avant la construction de la route pavée au centre de l'ile. Chemin impressionnant, parfois à plus de 20 mètres au dessus de l'océan. Isolement, vent et air salin garantis.
Cultures de maïs et manioc de Ribera de Paul
Chaque parcelle de terrain exploitable est mise en valeur. L'eau des sources de montagnes est méticuleusement stockée et canalisée vers les terrasses en aval. On ne jette rien !
Cultures de cannes à sucre
Les rameaux blancs des cannes à sucre rendent bien en contre jour. Le grogue, rhum local tiré de la canne et disponible partout, n'est pas mal non plus.
Crètes ensoleillées
Passage de col en fin d'après midi. Encore trois heures pour tout redescendre et rejoindre la route.
Village de Fronteinhas
Pris depuis la route d'accès, à la faveur d'une trouée de soleil. Les canalisations en ciment visibles dans la vallée acheminent l'eau de source vers des citernes pour l'irrigation.
Maison dans la brume
Temps couvert en décembre au dessus de 1000 m. Maison rustique en pierre. On y voit autour du manioc, des bananiers et des papayers.
Grand père sur le chemin
Le papy m'a indiqué la bonne direction. Par sourire et geste, car son Français est aussi inexistant que mon Portugais.
Grand mère et ses chiens
Mamie-baskets également croisée sur un sentier de montagne.
Tintin cherchant son chemin
Passage d'un col dans le brouillard. Il n'y a aucune carte précise et pas de marquage type GR, alors mieux vaut ne pas se tromper de direction. Un autre randonneur m'a gentiment immortalisé.
Pins dans le brouillard
Non, non : ce n'est pas les Pyrénées. Juste un sentier à 1500 m en décembre. En principe, on doit avoir une vue imprenable sur la vallée et l'océan. C'est raté !
Clocher en ruine
Ruines d'un ancien monastère portugais sur la côte à Citade Vella, sur la grande ile de Santiago