David en balade

David  en  balade

Inde (Himalaya)

DIXIEME ETAPE : L'INDE

 

Du 22 août au 04 octobre 2007 ; entrée et sortie du/vers le Pakistan.

Passage à Amritsar (voir article suivant), la petite soeur indienne de Lahore, puis fuite plein Nord vers la fraicheur himalayenne : Trois semaines de montagnes riches en photos, d'abord dans les collines boisées de l'Himachal Pradesh, entre 1.500 et 3.000 m d'altitude ; puis dans les hautes montagnes arides du Ladakh entre 3.000 et 4.000 m.

 

 

Ancien palais du Viceroi à Shimla (Himachal Pradesh)

C'est dans cette petite ville de montagne perchée à 2.200 m que les colons Britanniques venaient passer l'été Il reste quelques vieux bâtiments, dont le plus curieux est ce château échappé d'Ecosse. 

 

 

Prairie à Khajjar (H.P.)

Il ne manque plus que la vache Milka !

 

 

Corvée de bois dans les forets de Khajjar

Ces braves dames montent pieds nus dans les pins pour couper les branches mortes qu'elles ramènent ensuite à la maison.

 

 

Corvée de bois cette fois dans les forets de Dalhousie (H.P.)

Ces pauvrettes ne sont plus toutes jeunes. Mais que font donc les hommes ?

 

 

Temple de Lakshmi Narayan à Chamba (H.P.)

Comme dans tous les temples hindouistes, les fidèles ne se contentent pas de prier, mais apportent aussi des offrandes aux divinités. En tout cas, c'est toujours très coloré.

 

 

Offrandes aux perches du lac sacré de Rewalsar (H.P.)

Le paradis des poissons : pas de prédateurs, et pas besoin de chercher la nourriture, apportée quotidiennement par les fidèles. Bon, il faut un peu passer sur le dos des copains. Ca frétille ferme !

 

 

Mendiante au lac sacré de Rewalsar

Ne présentant aucun caractère sacré,  la malheureuse a nettement moins de succès que les poissons.

 

 

Vieux pont de Mandi (H.P.)

Les piétons et rickshaws (pousses-pousses à moteur) osent toujours emprunter ce pont délabré. L'air est encore poisseux malgré l'altitude (1.200 m).

 

 

Prière bouddhiste lors d'une crémation à Keylong (H.P.)

Keylong est un petit village à 3.300 m d'altitude, tout au Nord de l'Himachal Pradesh. Avec son air sec et frais et sa culture bouddhiste, Keylong est l'antichambre du Ladakh et du Tibet tout proches. Ce jour là, on enterrait, pardon : on cramait, une vieille nonne.

 

 

Passage du col de Lachulung à 5.000 m (Ladakh)

La mauvaise route en lacets du Cachemire traverse plusieurs cols vertigineux. L'un d'eux, le Khardung, culimine à 5.600 m, ce qui lui confère le titre de plus haute route du monde. Le Khardung baignant presque toujours dans le brouillard, la photo ci-dessus prise à un autre col est bien meilleure. Fais pas chaud à 5.000 m, surtout en K-way (!), alors on prend vite la photo et on regrimpe fissa dans la Jeep. Avec quand même un léger mal de tête dû à l'altitude.

 

 

Ancien palais royal de Leh (Ladakh)

La ville de Leh est la capitale du Ladakh. Sur la photo, le premier plan coloré n'est autre qu'une des innombrables "roues de la fortune" bouddhistes. On en trouve presque à tous les coins de pistes dans la région.

 

 

Profil de l'ancien palais royal de Leh

Le vieux quartier de Leh, avec ses ruelles étroites, ses maisons serrées en banco, son tout-à-l'égout dans la rue, sa poussière, son air sec et les montagnes nues tout autour, m'a rappelé la froide Tamanrasset en mars. A une nuance près : on est ici tout de même à 3.500 m d'altitude.

 

 

Monastère de Namgyal Tsemo, sur les hauteurs de Leh

De la roche, du vent froid et sec, du ciel bleu, des banderoles de prière, personne aux alentours et un grand angle. Et moi, ravi.

 

 

Le vieux quartier de Leh depuis le monastère de Namgyal Tsemo

On est bien loin de la pleine moite.

 

 

Porte d'entrée du centre de Leh

Il reste encore un peu de neige sur les sommets. Mais la meilleure période de visite doit être juin, avec la neige fraiche partout.

 

 

Nouveau stuppa de Leh

J'étais bien content de retrouver un vrai ciel bleu avec de vraies couleurs.

 

 

Sable et chameau dans la vallée du Shyok (Ladakh)

Un hiver de Sahara à 3.500 m. Etrange contexte, avec les pieds dans le sable et les yeux pointés sur les sommets enneigés. Précision indispensable : le chameau sent aussi bon que son cousin Arabe à une bosse.

 

 

Touriste indienne (Sikh) dans la vallée du Shyok

Mais combien de temps lui faut-il pour enfiler tous ses bracelets ?

 

 

Touriste bordelais (frileux) sur les hauteurs de la vallée du Shyok

Y a personne, et c'est tant mieux, alors l'appareil photo est calé sur le sac. Vue imprenable sur toute la vallée en bas.

 

 

Vallée du Shyok vue de tout en haut

Le village de Diskit, en bas, est à 3.500 m d'altitude. Après plusieurs heures de montée sinueuse, je dois être à environ 4.000 m. Certains sommets au fond doivent culminer à 5.000 m ou plus. On se sent vraiment tout petit.

 

 

Montagnes de la vallée du Shyok

Même endroit que la photo précédente, mais en se retournant.

 

 

Monastère de Diskit (Ladakh)

Le plus grand monastère bouddhiste en activité de la région. Un petit air de Tibet et un régal pour les quelques visiteurs.

 

 

Facade de la cour centrale du monastère de Diskit

C'est bien sûr très calme, idéal pour la méditation.

 

 

Prière au monastère de Diskit

J'ai consacré toute une matinée particulièrement ensoleillée à ce monastère plus ou moins désert en apparence, à attendre un événement quelconque tel que celui là. Il faut dire que les moines se montrent rarement. Patience récompensée avec cette petite réunion impromptue.

 

 

Moine du monastère de Diskit

Celui-ci était moins farouche que la moyenne. Il m'a même invité à boire un thé dans sa tanière, une vraie "cellule monastique" rudimentaire.

 

 

Novice au monastère de Diskit

Vaisselle après le frugal petit déjeuner, puis retour en cours.

 

 

Anciennes sépultures à Diskit

Ces boites en briques sur des crêtes renferment les cendres d'ancien moines.

 

 

Petit bonhomme sur la route de retour vers Leh (Ladakh)

Le froid ne l'empêche apparemment pas de faire pipi.

 

 

Coucher de soleil sur la route de Leh

Pris à la volée depuis la Jeep déglinguée faisant office de taxi collectif.

 

 

La ville de Leh vue depuis la route de Khardung

Oui, oui, il semble qu'on y est presque. Il faut néanmoins encore deux bonnes heures de lacets serrés pour y parvenir en Jeep.

 

 

 



21/09/2007
3 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour